Un taux de chômage qui fait rêver
La tragédie que connait le Japon affecte le taux de recrutement. Au printemps dernier, "seuls" 91,1% des diplômés ont trouvé du travail à la sortie de l'université (-0,7% par rapport à 2010) la ou les bacheliers sont 93,2% (+ 1,6%). Des chiffres qui feraient rêver chez nous, mais qui inquiètent au pays du Soleil- Levant.
Pourquoi une telle différence entre étudiants et lycéens? Parce qu'une entreprise à plus d’intérêt à recruter un bachelier qu'un diplômé, le premier étant moins payé et plus facilement corvéable. Notons que les difficultés à trouver un emploi touchent davantage les hommes (1% d’échec supplémentaire pour un taux global de 91%) que les femmes (0,3% d’échec supplémentaire pour un taux global de 91,2%). Ces derniers sont aussi plus facilement recrutes à la sortie du lycée: 90,6% de recrutés (augmentation de 2,4%) contre 95, 1% pour les hommes (hausse de 1%). Là encore la pression en entreprise étant plus dure pour la gente féminine et le salaire plus bas, on comprend que les entreprises y trouvent leur compte. Précisons que ces jeunes gens sortent de l’école et non pas encore travaillé, ce qui rend ce taux d'acceptation encore plus impressionnant! Il faut dire que le système japonais diffère du notre. Là ou après le lycée ou la fac, un jeune français se retrouve démuni pour trouver un emploi, le japonais à déjà préparer son engagement professionnel en amont.
Source: JLS
Pourquoi une telle différence entre étudiants et lycéens? Parce qu'une entreprise à plus d’intérêt à recruter un bachelier qu'un diplômé, le premier étant moins payé et plus facilement corvéable. Notons que les difficultés à trouver un emploi touchent davantage les hommes (1% d’échec supplémentaire pour un taux global de 91%) que les femmes (0,3% d’échec supplémentaire pour un taux global de 91,2%). Ces derniers sont aussi plus facilement recrutes à la sortie du lycée: 90,6% de recrutés (augmentation de 2,4%) contre 95, 1% pour les hommes (hausse de 1%). Là encore la pression en entreprise étant plus dure pour la gente féminine et le salaire plus bas, on comprend que les entreprises y trouvent leur compte. Précisons que ces jeunes gens sortent de l’école et non pas encore travaillé, ce qui rend ce taux d'acceptation encore plus impressionnant! Il faut dire que le système japonais diffère du notre. Là ou après le lycée ou la fac, un jeune français se retrouve démuni pour trouver un emploi, le japonais à déjà préparer son engagement professionnel en amont.
Source: JLS
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